Préparation d'équipe projet : construire les fondations d’une coopération efficace
Dans un environnement professionnel en constante évolution, les équipes projets se forment rapidement, parfois sans que leurs membres ne se connaissent réellement. Qu’un chef de projet soit désigné ou que l’organigramme soit établi, une question essentielle demeure : comment faire en sorte que les membres de l’équipe coopèrent avec fluidité, confiance et efficacité ?
Derrière les rôles et les compétences techniques, chaque individu fonctionne avec des forces singulières, des besoins psychologiques spécifiques, mais aussi des schémas relationnels parfois inconscients. Sans une phase de préparation adéquate, ces différences peuvent générer malentendus, jeux psychologiques ou dynamiques de pouvoir contre-productives.
Mon accompagnement vise à :
- Favoriser une meilleure connaissance mutuelle entre les membres de l’équipe,
- Clarifier les styles de fonctionnement individuels et leurs complémentarités,
- Identifier les zones de tension potentielles avant qu’elles ne se cristallisent,
- Développer des modes de coopération ajustés aux enjeux, à la complexité du projet et à l’environnement.
Objectif :
Permettre à chaque membre de se sentir reconnu, compétent et relié aux autres, pour renforcer l’engagement, limiter les pertes d’énergie et poser les bases d’une intelligence collective durable.
Outils : Analyse transactionnelle, Process Communication (Inventaire de Personnalité), Coaching Stratégique (Ifod Olivier Devillard).
En adoptant une approche à la fois stratégique et humaine, cette phase de préparation permet de gagner du temps, de la clarté… et souvent de l’argent.
Un levier stratégique : la Théorie Organisationnelle de Berne
Pour affiner cette phase de préparation, j’utilise également les apports de la Théorie Organisationnelle de Berne (TOB). Elle permet un diagnostic rapide et structurant des dynamiques d’équipe, en analysant notamment :
- les frontières externes (qui fait partie du système, ce qui en est exclu),
- les frontières internes (fonctionnement des sous-systèmes ou sous-groupes),
- les frontières d’autorité (lieux de décision, légitimité, reconnaissance du leadership).


Ces éléments révèlent souvent des zones de flou, de tension ou de sur-adaptation qui freinent la coopération. En les clarifiant dès le départ, l’équipe gagne en cohésion, lisibilité de fonctionnement et capacité de décision partagée.
Ce cadre permet également d’aborder la structuration du temps collectif (rituels, coordination, instances de décision), souvent négligée mais déterminante pour la performance d’un projet. Il devient alors possible d’ajuster finement les rôles, les interactions et les marges de manœuvre, tout en respectant les besoins psychologiques de reconnaissance, de sécurité et d’autonomie.

Schéma de Fox